Choisir un statut officiel pour son activité de freelance ou d’entrepreneur est un passage obligatoire, mais souvent un peu angoissant. En fait, je discute souvent avec de nouveaux nomades, prêt à se lancer et j’ai remarqué que cela bloquait souvent à cette étape. Oui, monter son entreprise, c’est quand même un gros morceau, ça rend les choses officielles et on se demande bien à quelle sauce on va être mangé. Cotisation, impôts, Accre, TVA, comptabilité, tous ces mots peuvent faire peur ! Dans cet article, je t’explique pourquoi j’ai choisi le statut d’auto-entrepreneur, quels sont les avantages et comment faire pour te lancer simplement à ton tour.
Les différents statut de l’indépendant
Plusieurs choix s’offrent à toi pour devenir un travailleur indépendant. Avant de te donner plus de détails sur la micro-entreprise, je vais te parler brièvement des autres possibilités. En effet, même si ce dernier est idéal pour se lancer, il se peut que ton profil et ton projet soient plus adaptés à une autre forme juridique de l’entreprise. Prends bien le temps d’éplucher tout cela avant toute chose.
- Entreprise Individuelle
- Micro-entreprise
- EIRL (Entreprise Individuelle à responsabilité Limité)
- EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limité)
- SASU (Société par Action Simplifiée Unipersonnelle)
- Portage salarial
Tu trouveras ici un tableau comparatif des différents statuts, tu pourras ainsi te faire une idée plus précise. Pour résumer, les autres formes d’entreprises sont moins contraignantes en termes de chiffre d’affaires et proposent généralement une couverture sociale plus importante qu’en micro-entreprise. En revanche, ces statuts juridiques demandent une comptabilité plus complexe et un investissement de départ pour certains. D’une manière générale et relativement simplifiée, je dirais que si ton projet est déjà bien avancé et que tu sais que ton CA sera supérieur à 70 000 € (prestation de services) ou 170 000 € (vente), dès la première année, l’idéal sera de choisir un autre statut que celui du micro-entrepreneur.
Auto-entrepreneur / micro-entrepreneur, quelle différence ?
Aucune ! Voilà, chapitre suivant ! 😁
Haha non, je vais quand même te donner des précisions ! Jusqu’en 2016 (si je ne me trompe pas), le statut s’appelait officiellement “auto-entreprise”, le nom a changé pour devenir “micro-entreprise”. Mais à part cela rien n’a changé (enfin, il y a eu des évolutions, mais le principe est resté le même.)
On utilise donc les deux termes sans distinctions.
Pourquoi choisir la micro-entreprise ?
Être auto-entrepreneur c’est bien :
- Si tu débutes tout juste dans le monde du freelancing et de l’entrepreneuriat,
- Si ton activité est à peine lancée (voire pas encore),
- Si tu as besoin de voir si ce mode de vie peut te correspondre
- Si tu veux prendre le temps de travailler sur ta stratégie jusqu’à atteindre ton chiffre d’affaires idéal
- Si tu n’as pas vraiment d’argent à investir.
Les avantages de la micro-entreprise
- Les obligations comptables sont réduites et très simples :
- Tenir un journal détaillant les recettes et les factures émises
- Garder un suivi des achats et archivage des justificatifs si tu fais de l’achat-vente
- Pas de bilan comptable ou autre comptes de résultat à fournir
- Le journal de recette ne te seras pas demandé sauf en cas de contrôle.
- Tu es en franchise de TVA jusqu’à atteindre le premier seuil de chiffre d’affaires, c’est-à-dire 33 200 € en prestation de services et 82 800 € en achat-vente.
Qu’est-ce que cela veut dire ?- Normalement, tous les entrepreneurs récoltent la TVA sur tous les biens et services qu’ils vendent. Ils ajoutent donc (généralement) 20 % au prix et reversent ensuite cette somme à l’Etat. Les avantages d’être en franchise de TVA :
- De la paperasse en moins !
- Des prix plus compétitifs
- Le règlement des cotisations est très simple : tous les trimestres (ou une fois par mois au choix), il suffit de déclarer le montant du chiffre d’affaires sur la plateforme de l’Urssaf et de payer directement en ligne.
- Tu peux opter pour le versement libératoire sur l’impôt sur le revenu.
Cela signifie que tu règles ton impôt sur le revenu tout au long de l’année en fonction de l’encaissement de ton CA (au taux de 2,2 % généralement pour les freelances du web). Ainsi tu n’as plus qu’une petite case à cocher sur ta déclaration de revenus pour indiquer que c’est déjà réglé !
Les choses à savoir
Bien qu’il y ait beaucoup d’avantages, il faut tout de même savoir deux ou trois choses importantes :
- La micro-entreprise n’est vraiment pas adaptée à une entreprise qui a une croissance forte et rapide.
- Si le deuxième seuil de CA est dépassé, le micro-entrepreneur passe automatiquement en Entreprise Individuelle (EI), et avec elle tout ce que cela comporte niveau fiscalité et charges sociales.
- Passé 24 mois consécutifs sans encaissement de CA, entraînera automatiquement la radiation de la micro-entreprise.
- Tu dois faire une déclaration, même si tu n’encaisses pas de chiffre d’affaires
- Tu devras encaisser la TVA à partir du 2ème seuil de CA. Pour cela, il faudra demander ton numéro de TVA sur le site des impôts en ouvrant un compte professionnel et faire une déclaration puis paiement de la TVA.
- Le micro-entrepreneur est pleinement responsable. C’est-à-dire que ses biens peuvent être saisis en cas de redressement judiciaire par exemple. Quand on est nomade, souvent ce n’est pas un problème, à part un sac à dos et un ordinateur on n’a pas grand chose ! Mais si tu es propriétaire d’un bien immobilier par exemple, tu n’as aucune façon de le protéger vis-à-vis de ton entreprise (il faudra opter pour un autre statut, la SASU par exemple)
- L’auto-entrepreneur doit s’acquitter de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises), même s’il n’exerce pas dans un local, ni même à domicile, comme nous les nomades. Cette taxe dépend de deux choses :
- Du montant du CA
- De la zone où est domiciliée l’entreprise
Comment ça marche ? A l’ouverture de ton auto-entreprise, penses à ouvrir ton compte professionnel sur le site des impôts. Tu recevras simplement un appel à cotisation en te demandant quelques détails pour te facturer le bon montant de la taxe.
Comment devenir micro-entrepreneur
Encore une fois, c’est très simple. Pas besoin de constituer son entreprise en remplissant un tas de formulaires ni de payer des frais d’immatriculation. Le dossier se fait en quelques minutes et tu recevras ton numéro de SIRET quelques jours plus tard. Tu peux commencer à travailler à la date que tu as déclaré sur la déclaration d’ouverture, pas besoin d’attendre le numéro de SIRET.
- La première chose à faire est de se rendre sur le site de l’auto-entrepreneur de l’Urssaf.
- Clique sur “Créer mon auto entreprise”
- Tu vas être redirigé sur une nouvelle page où tu commenceras ta déclaration. Il suffit de suivre simplement les instructions et remplir les cases.
Un petit indice si tu te lances en tant que freelance sur le web (création de site, rédacteur, traducteur, développeur…), le domaine d’activité est : INTERNET (facile !). Tu n’as plus qu’à choisir ton activité précise dans la liste suivante. - Bon à savoir : le site comporte beaucoup d’informations intéressante sur le statut, n’hésite pas à les consulter
- L’ACCRE : L’Aide au Chômeur Créateur ou Repreneur d’Entreprise. A partir du 1er janvier 2019, cette aide sera accordée à tous les entrepreneurs qui s’immatriculent. Elle permet de bénéficier d’un taux réduit des cotisations pendant trois ans. Le mieux est donc d’attendre janvier pour se lancer officiellement ! L’ACCRE portera alors le nom de “Exonération de Début d’Activité”
- Ouvrir un compte bancaire
La loi nous oblige à avoir un compte bancaire distinct du compte personnel. Une fois ton numéro de SIRET en main, il te faudra donc ouvrir un compte en banque.
Mais attention ! Il est nullement obligatoire d’ouvrir un compte professionnel (souvent cher et très contraignant). L’ouverture d’un simple compte à ton nom suffit. Moi, j’ai opté pour un compte spécial auto-entrepreneur à prix tout doux. Si tu souhaites que je te parraine, envoie-moi un mail 😉 - L’assurance professionnelle n’est pas obligatoire, sauf pour certaines activités réglementées. Mais je te rassure, les activités sur le web, n’en font pas partie !
- Tous les trois mois, pense à aller sur le site de l’Urssaf pour déclarer tes revenus (ou tes non-revenus).
- Pense à bien noter chaque entrée et sortie d’argent sur un fichier excel.
Conclusion :
J’espère sincèrement avoir levé le voile sur cette question souvent obscure au début. C’est un premier pas qui peut impressionner et on ne comprend pas toujours tout au départ ! Mais je te rassure, il n’y a vraiment rien de très méchant. C’est une simple formalité et un peu de rigueur (vraiment pas beaucoup) pour entrer dans le monde merveilleux du freelancing et de l’entrepreneuriat !
Si tu as encore des questions, n’hésite surtout pas en commentaire ! Et toi, tu vas opter pour quel statut ?
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Salut ! Ton article est super clair, simplement expliqué mais complet, chapeau d’avoir résumé un gros sujet en quelques mots ! J’ai lu récemment qu’il n’était pas possible de saisir la résidence principale de l’auto-entrepreneur 😥 Ouf ! Je te retrouve la source si tu veux. En attendant, je vais parcourir ton blog en long et en large, super intéressant 👌
Hello Cécile,
Merci pour ton commentaire. Excellente nouvelle en ce qui concerne la résidence principale de l’auto-entrepreneur !! A l’occasion je veux bien la source pour mettre à jour l’article 😉
J’ai moi-même passé du temps à décortiquer et comprendre ce statut, alors autant partager !
A bientôt
Sonia
Re ! Alors il me semble que c’était dans « L’auto-entrepreneur pour les nuls », l’édition d’avril 2018. Mais on trouve aussi l’info sur https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31204
En fait, le seul cas où elle peut être saisie, c’est la fraude. Mais bon, il suffit d’être honnête quoi.
🙂
Bonjour Sonia,
Je trouve ton article très intéressant et il vas beaucoup m’aider pour l’ouverture de mon entreprise. Juste une petite question dont tu aurai peut être la reponse: Est ce que si je déclare l’adresse d’un des membres de ma famille comme ma mère, pour la domicilitation de mon entreprise, cela lui augmenterai sa taxe d’habitation?
Bonjour Caroline !
Merci pour ton commentaire 😉
Je n’ai pas l’impression que cela a été le cas pour nos proches qui s’occupent de notre courrier. Toutefois, le mieux serait certainement de se renseigner au près du centre des impôts dont dépend ta maman 😉
Dans quoi tu te lances ?
Bon lancement !
Super, merci beaucoup pour ta réponse.
Je suis spécialiste en SEO,
Bonjour Sonia, merci pour cet article. Je suis tout à fait d’accord avec toi, le statut de micro-entrepreneur est idéal pour se lancer en tant que nomade freelance.
J’ai opté pour le versement libératoire quand j’ai créé en 2017, mais je me demande si ça vaut toujours le coup maintenant qu’il y a le prélèvement à la source. Ton avis sur la question ?
Bonne continuation 🙂
Adrien, du site travaillerenvoyageant.com
Bonjour Adrien et merci pour ton commentaire !
En fait le prélèvement libératoire est une bonne option selon le % d’impôt sur le revenu que tu es censé payer.
Si ton CA est élevé et que tu dois payer des impôts, il est intéressant de prendre le prélèvement libératoire qui est fixe. En revanche si tu n’es pas imposable, le prélèvement libératoire n’st pas intéressant car tu payes des impôts que l’on ne te prélèverait pas sur l’impôt sur le revenu 😉
Donc tout ça ne dépend pas du prélèvement à la source mais du montant de ton imposition 🙂
Bonjour,
Et merci pour ce blog qui apporte exactement les infos que je cherchais ! Je viens de m’inscrire comme micro-entrepreneuse 🙂
Je suis moi aussi blogueuse et rédactrice web, et j’espère pouvoir bientôt tenter la vie de nomade digitale.
Une question : j’ai l’impression d’avoir lu quelque part que pour être considéré comme résident en France, il faut y vivre au moins 6 mois par an. Est-ce que tu sais si c’est vrai ? Merci encore pour toutes les infos !
Bonjour Aline !
Merci pour ton commentaire et félicitation pour ton lancement !!
Je te souhaites de pouvoir nomader très bientôt !
Pour répondre à ta question : si ton adresse fiscale est en France, normalement il n’y a pas de soucis. Tu fais ce que tu veux. Adresse fiscale = adresse de résidence principale = tu payes tes impôts en France = tu es résident Français 😉
Bien sûr, je te conseille de te renseigner au près des autorités de ta ville. Mais nous sommes domiciliés en France (chez notre famille, chez une société de domiciliation ça fonctionne aussi) depuis le départ et RAS ! Nous payons l’impôt sur le revenu, les charges de nos micro-entreprises et nous sommes bien résidents Français 😉
Bonjour,
Je viens de tomber sur l’article et j’ai une question concernant la domiciliation. Quel impact cela porte sur la famille si ta domiciliation est dans leur lieu de vie et que pour ma part ça ne sera qu’un pied à terre et que je serai toujours en mouvement.
Merci ! Et merci pour l’article
Hello !
Merci pour ton commentaire !
En toute logique ton statut officiel sur la déclaration des impôts sera « hébergé »à titre gratuit.
Il faut ensuite te renseigner au près du service des impôts de ta ville si cela modifie ou non le montant de la taxe d’habitation et si oui de quelle façon.
Bon lancement 😉
Bonjour Sonia,
Super article ! Question : est-ce qu’il a des obligations si on part sur le long terme, un an par exemple, est-ce qu’il faut le dire à quelqu’un ? Et dans les pays qu’on visite est-ce qu’il faut le dire ? Je me dis qu’à partir du moment où on travaille sur l’ordinateur avec des clients en France, personne peut le savoir. J’aurai toujours une adresse en France.
Merci pour ton aide 🙂
Bonjour Maïlys, merci pour ton commentaire !
Aucune obligation sur le long terme dans la mesure où tu as la possibilité de travailler 100 % en remote.
Tant que ton entreprise est domiciliée en France et que tu ne démarches pas dans le pays où tu te trouves alors que tu as un visa touristique, il n’y a aucun problème.
Le tout est de s’assurer que c’est Ok pour tes clients. Tu n’es pas obligé de leur dire que tu vadrouilles, mais je pense important qu’il sache que tu n’es pas sur le même fuseau horaire par exemple.
Attention si tu vadrouille >> il n’est pas facile d’être régulier et productif. Il te faudra faire preuve d’une grande organisation ! La solution que nous avons trouvé >> le slow travel, qui te permet de te créer une routine et d’être productif et efficace !
Pleins de belles choses et bon nomadisme !!
Bonjour Sonia,
Il y a quelques aspects au niveau de la domiciliation en cas de nomadisme pour lesquels je me demande comment vous faites.
J’ai personnellement opté pour le CCAS au niveau personnel pour éviter d’être rattaché au foyer fiscal de quelqu’un et j’ai ouvert un compte personnel chez un prestataire de gestion du courrier (boite postale numérique) pour avoir accès au courrier facilement et éviter de demander à mon procuré de passer trop souvent relever le courrier au CCAS.
En revanche impossible de déclarer l’activité à l’URSSAF avec l’adresse du CCAS ou l’adresse de prestation perso. Du coup j’ai ouvert le pendant professionnel/commercial chez le prestataire. L’URSSAF devrait l’accepter (je suis en attente) mais 2 banques que j’ai contacté le refuse et veulent mon adresse personnelle (ce qui se comprend en un sens, le statut de micro-entrepreneur étant en son nom propre).
D’où la problématique :
– Avoir un RIB avec une adresse « pro » : pas celle du CCAS pour éviter d’avoir une adresse qui pointe la « situation sociale » et à laquelle je ne veux pas recevoir de courrier.
Comment est ce que vous avez géré votre adresse pour la banque et donc l’établissement du RIB ? y a t’il une astuce au niveau de la banque pour que tout ce qui est de l’ordre pro concorde (RIB, facture, déclaration d’activité, etc.) et soit dissocié du perso ; ou alors faut-il donner aux clients simplement les coordonnées bancaires sans l’ensemble du RIB et donc sans l’adresse perso (du CCAS dans mon cas) ?
Le problème se pose aussi pour les chèques avec l’adresse personnelle visible (pas de charges dans mon cas donc pas de chéquier, mais ça pourrait pour d’autres).
Comment ne pas faire fuir ses potentiels clients en fin de compte ? 🙂
Bonjour Jérémie,
Merci pour ton commentaire.
Nous avons opté pour l’adresse chez des proches et donc évité le problème que tu soulignes.
En effet, le CCAS nous avait expliqué qu’ils refusent de domicilier une entreprise dans leurs locaux.
En revanche tu ne devrais pas avoir de soucis à ouvrir un compte en banque avec une adresse de domiciliation professionnelle chez un prestataire.
C’est l’adresse de ton siège social en quelque sorte donc rien ne t’oblige à mettre ton adresse pro chez toi.
Si les banquent refusent, passe simplement à la suivante !
Tu n’est pas dans l’obligation d’avoir un compte « pro », mais seulement un compte à part de ton compte courant.Tu peux donc ouvrir un nouveau compte dans n’importe quelle banque. Les banques en ligne sont pas mal. Beaucoup de micro-entrepreneur optent pour cette solution. Moi aussi et j’en suis très satisfaite.
Concernant les chèques, je n’accepte aucun paiement par chèque. C’est trop compliqué quand tu n’es pas sur place. C’est virement bancaire ou Paypal (ou encore Stripe avec l’outil de gestion Freebe qui est vraiment très bien). Attention Paypal et Stripe te prennent des frais, il faut penser à les répercuter sur ta facture.
J’espère que ma réponse t’as aidé !
Bon lancement et bon voyage !!!
Merci pour la réponse !
Je vais aller voir d’autres banques et insister.
Je reviendrai noter ce pour quoi j’aurai opté au final.
Hello Jérémie !
Avec grand plaisir !
Bonne recherche !
Les banques doivent pouvoir renseigner une adresse postale différente de l’adresse de domiciliation, et de cette manière l’adresse sur le RIB devient l’adresse postale.
Dans mon cas :
– l’adresse postale pour la banque (donc RIB) est l’adresse de domiciliation commerciale/professionnelle avec laquelle une boite postale est associée (adresse donnée à l’URSSAF, dédiée activité pro)
– l’adresse de domiciliation personnelle pour la banque (obligatoirement une adresse personnelle car le compte est un compte personnel : comprendre en son nom propre contrairement aux comptes d’entreprise avec une personne juridique « morale »/non physique) est l’adresse du CCAS (qui reste invisible pour les clients)
J’espère que les explications sont claires, ça devient vite compliqué vu que le « Droit » français n’est pas prévu pour les nomades (à croire qu’être nomade en devient presque interdit de facto).